Nous n'aurons point l'occasion de bénéficier des bains, mais bien de goûter la Vichy malgache, une eau de source naturellement pétillante et légèrement salée.
Et c'est parti pour le dernier tronçon de la RN7 vers Tana, soit 170 km.
Les paysages défilent, parsemés de rizières puis de cultures de fruits et légumes. Il faut dire que tout le pays est alimenté par les environs de la capitale.
Les petits marchands se succèdent le long de la route. En passant dans la région des fraises, nous craquons : elles sont sucrées à souhait, un régal.
Nous effectuons également un arrêt à Ambatolampy le temps d'admirer un fabriquant de casseroles en aluminium.
Leur travail est extrêmement impressionnant. Ils travaillent les éléments incandescents à mains et pieds nus.
L'aluminium provient d'objet de récupération (pièces de moteurs, etc.) qu'ils font fondre dans du charbon. Le moule est fabriqué à l'aide de sable noir, très compact, sur base d'une autre casserole. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, voilà qu'une nouvelle casserole surgit de sous ce sable, prête à recevoir le riz qu'on ne manquera certainement pas d'y faire cuire.
Arrivée à Tana, la ville aux 7 collines.
Sa structure est identique à celle de Fiana, à savoir qu'elle est divisée en ville haute, intermédiaire et basse.
Nous nous arrêtons en ville haute, au restaurant d'Olivier, le patron de Malagasy Tour. Ce fut l'occasion de nous restaurer au son d'un groupe malagasy très peps "Spesialista" dont nous achèterons d'ailleurs un CD en souvenir.
Ce petit bout d'homme plein de vivacité et au verbe coulant tel un torrent nous raconte l'histoire de la ville ainsi que de son pays tandis que nous contournons le palais de la reine, "en position sommitale".
Le panorama, qui domine toute la ville, est magnifique.
S'ensuit une visite au musée dont nous ressortons la tête pleine. Décidément, les musées, ce n'est vraiment pas notre truc. Même si celui-là était très intéressant.
Andry nous montre ensuite sa ville ainsi que sa petite famille avant de nous conduire à l'hôtel. Nous sommes un peu tristes car demain, nous allons nous séparer. C'est un autre guide qui nous attend en effet au nord. Espérons qu'il soit aussi chouette qu'Andry !
Impitoyable jusqu'au bout, ce dernier nous donne rendez-vous à 6h le lendemain matin pour partir à l'aéroport. Arg !
Bravant toutes les mises en garde concernant le fait de se balader à la nuit tombée dans les rues de la capitale, nous sommes courageusement allés... au coin de la rue dans un charmant petit resto. Et puis, vite, au dodo.
Bonne nuit les petits, à demain !
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