Départ à 6h de notre hôtel ? Nous traversons des quartiers déjà bien animés, certains paysans arrivent déjà à 3h du matin pour vendre leurs produits. Arrivée à l’aéroport de Tana pour prendre notre vol vers Diego Suarez via Nosy Be. Nous faisons nos adieux à Andry, non sans nous promettre mutuellement de nous revoir un jour.
Arrivée à Diego bien chahutée par les forts vents du sud bien actifs dans cette région à cette période de l’année, ca déménage un Boeing ! Nous faisons connaissance avec le guide qui accompagnera notre périple du nord de l’île, voici Nono, alias Jean-Noël ou Henri pour les intimes. Pour d’autres raisons, nous l’appellerons « notre petit robot ». Celui-ci est accompagné de notre chauffeur, j’ai nommé le taiseux Ndjiva. Nous nous dirigeons vers la ville lorsque … nous vivons en direct un des épisodes du Gendarme à St Troppez. Ndjuva au volant de son Landcruiser HDJ80 a mordu probablement la seule ligne blanche de tout le réseau routier malgache et … un policier zélé à la casquette bien enfoncée sur sa petite tête a décidé de verbaliser cette infraction grave en émettant un son strident de son sifflet de fonction. Après une petite discussion entre les deux intéressés, nous continuons finalement notre route vers le centre de la ville.
Nostalgie de l’époque coloniale, jolies maisons usées par le temps, bâtiments administratifs construits par les soviétiques lors de la période socialiste dans les années ’80, nous finissons par arriver au dessus du port. Nous surplombons l’usine de conserve, dons les ouvriers mettent en boite le célèbre thon Pompon Rouge. Au loin un petit chantier naval toujours en activité. Aussi, quelques épaves émergent dans les anses de la baie, dont celle d’un bateau norvégien dans la baie des Français, juste à côté d’une île « pain de sucre ».

(*) tabou
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire