mercredi 21 juillet 2010

Antananarivo - Joffreville (14/06/2010)

Petite expression malgache : Quand tu manges piquant, attention au passage à la douane ! Ah bon, d’accord ! :-)

Départ à 6h de notre hôtel ? Nous traversons des quartiers déjà bien animés, certains paysans arrivent déjà à 3h du matin pour vendre leurs produits. Arrivée à l’aéroport de Tana pour prendre notre vol vers Diego Suarez via Nosy Be. Nous faisons nos adieux à Andry, non sans nous promettre mutuellement de nous revoir un jour.

Arrivée à Diego bien chahutée par les forts vents du sud bien actifs dans cette région à cette période de l’année, ca déménage un Boeing ! Nous faisons connaissance avec le guide qui accompagnera notre périple du nord de l’île, voici Nono, alias Jean-Noël ou Henri pour les intimes. Pour d’autres raisons, nous l’appellerons « notre petit robot ». Celui-ci est accompagné de notre chauffeur, j’ai nommé le taiseux Ndjiva. Nous nous dirigeons vers la ville lorsque … nous vivons en direct un des épisodes du Gendarme à St Troppez. Ndjuva au volant de son Landcruiser HDJ80 a mordu probablement la seule ligne blanche de tout le réseau routier malgache et … un policier zélé à la casquette bien enfoncée sur sa petite tête a décidé de verbaliser cette infraction grave en émettant un son strident de son sifflet de fonction. Après une petite discussion entre les deux intéressés, nous continuons finalement notre route vers le centre de la ville.

Nostalgie de l’époque coloniale, jolies maisons usées par le temps, bâtiments administratifs construits par les soviétiques lors de la période socialiste dans les années ’80, nous finissons par arriver au dessus du port. Nous surplombons l’usine de conserve, dons les ouvriers mettent en boite le célèbre thon Pompon Rouge. Au loin un petit chantier naval toujours en activité. Aussi, quelques épaves émergent dans les anses de la baie, dont celle d’un bateau norvégien dans la baie des Français, juste à côté d’une île « pain de sucre ».

La ville est très animée, on y croise un Q7 blanc, mais ce sont des 4L taxi jaunes qui occupent la circulation. Notre guide nous dit que la plupart viennent de Belgique, ce sont les anciennes voitures de service de Belgacom. Nous montons la route qui mêne à la Montagne de l’ambre et notre hôtel « Nature Lodge ». Celui-ci est fabriqué en bois, les chambres sont de jolis bungalows avec chacun une vue imprenable sur la baie. Un peu d’histoire : Joffreville a été fondée sur un lieu fadi (*) par un maréchal français désireux d’offir du repos à ses soldats, au calme de cet endroit peu fréquenté. Il y installe des casernes dont els vestiges existent toujours aujourd’hui.

Départ vers le Parc Naturel de la Montagne de l’Ambre. Nous traversons Joffreville, triste de désuétude, pour arriver à l’entrée du parc. Après un petit pique-nique, la randonnée commence par une forêt secondaire (soit déjà complètement exploitée, soit peuplée d’arbres importés, dont le pin et l’eucalyptus qui ont été plantés par les français à titre d’expérimentation sylvicole). Nous nous rendons au Lac Vert, cratère de l’ancien volcan à l’origine de cette montagne. Ensuite, nous croisons deux cascades, dont l’une est deux fois plus grande que celles du Niagara, soit 80m. Retour en marche forcée, nous clôturons la journée au Lodge par un délicieux et plantureux mixed grill de poisson poulet agneau et zébu of course. Seuls les moustiques n’étaient pas invités au repas vu la fumée dégagée par notre charbonnade dans tout le resto. Bien repus, les wasaha que nous sommes sombrons dans le sommeil sous la moustiquaire.

(*) tabou

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