vendredi 2 juillet 2010

Ifaty (07/06/2010)

Après 11h de vol, arrivée à Tananarive à 5h du matin, heure locale (pour info, 4h en Belgique).
Nous sommes accueillis par Andry, notre guide du Sud. A moitié groggy par le voyage et le peu de sommeil (nous avons quand même dormi 3 heure la nuit avant de partir), nous naviguons comme dans un rêve. Il nous rassure - vous n'êtes pas seuls, nous sommes là - et nous donne rendez-vous à Ifaty le lendemain soir.
Car nous repartons en effet illico pour Tulear dans un ATR42, un petit avion à hélices (à pas variables s'il-vous-plait !!!).

Arrivés à Tulear, nous sommes accueillis pas le chauffeur de l'hôtel, les Dunes d'Ifaty, situé à quelques kilomètres au Nord. S'ensuivit une - très bonne - heure de piste pour arriver à Ifaty. Et quand on parle de piste, c'était une vrai belle celle-là, avec les bosses, les trous, et tout et tout. Nous y croisons d'ailleurs un taxi-brousse embourbé à cause des fortes pluies des jours précédents, dernier soubresaut de la saison des pluies qui vient de se terminer. Nous sommes bloqués pendant quelques minutes mais pas de problème, nous sommes déjà à l'heure Malgache et au Mora-mora (= doucement en Malgache).

Arrivés à l'hôtel - enfin, cela fait 24 heures que nous voyageons - , nous sommes accueillis avec un cocktail de bienvenue. Heureusement sans alcool, car il n'est tout de même que 10h ! Un peu trop tôt pour l'apéro, même pour nous ;-).

Après un rapide passage à notre villa gracieusement mise à notre disposition à la place de la chambre prévue - il faut dire qu'il n'y a pas beaucoup de clients - direction la plage.
Nous y rencontrons des pêcheurs occupés à tendre leur filet dérivant. Cette opération prend 3 heures, nous expliquera-t-on par la suite.

Petite pause au bord de la piscine, aussi froide que la mer. Bravo à Izou qui a fait quelques longueurs,  tandis que son Lou de mari ne réussit qu'à y tremper un orteil. Pour la petite histoire, il se sentira obligé d'y faire un plongeon par la suite, tous les clients de l'hôtel y étant passé.
Nous prenons notre repas de midi au bord de la mer, pour ensuite faire une petite sieste à l'ombre des parasols. C'est que le soleil tape !

Izou n'arrivant pas à rester tranquille bien longtemps, nous voilà partis en excursion le long de la plage vers Mangily. Nous sommes escortés par 2 fillettes qui veulent nous vendre des colliers faits avec des coquillages. Difficile de résister ! Outre les colliers, elles proposent également des coquillages vernis, des paréos, des tresses, des massages, etc.
Mais nous, ce que nous cherchons, ce sont des tongs !  Que nous ne trouverons jamais d'ailleurs.

Arrêt dans un petit bar sympa au bord de la plage tenu par une française, Cécile, à Mada depuis 6 ans. C'est l'occasion de déguster notre première THB (Three Horses Beer), la bière locale.

Toujours à la recherche de tongs, nous nous aventurons à l'intérieur des terres, dans le village de Mangily.
Impressions à chaud : beaucoup de pauvreté mais chaleur naturelle des gens (ils nous disent tous bonjour, cela change de chez nous !).
Nous rencontrons notre petit guide, Julien, qui va nous aider dans notre quête des tongs. Il nous emmène donc sur la "route nationale" (entendez par là un sentier boueux rempli de petits commerçants des deux côtés de la route : charbon de bois, sardines grillées, cuisses de zébu, riz, fèves, petites tomates, un machin vert genre fanes de radis remplissent les étalages.
Succès nul pour les tongs - "Madame a de trop grand pieds :-) - mais excellente opération pour Julien puisque nous lui achetons finalement un collier. Prix du collier : 1.000 Ariari. Bonus pour la balade : 1.000 Ariari. Soit au total 80 cent.

De retour à l'hôtel, nous sommes assaillis par les moustiques. Vite, du produit ! Cela n'empêchera pas les multiples piqûres.
Apéro - douche - dîner au bord de la mer en admirant le coucher de soleil - rédaction du compte-rendu - dodo. A demain !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire