Grat grat grat ... un gratement sur la toile contre ma tête me réveille, encore un bernard l'hermite qui a perdu sa maison ou quoi? ... Bêêêêêêê, bêêêê ... Tiens, c'est le cabri sauvage aperçu tout à l'heure qui cherche sa Moman. Je peux vous dire que seule la nuit noire m'a empêché de l'égorger celui là ;-)
Le soleil se lève, nous déjeunons sur la nate. Ce matin, Simon a même accompagné les nombreux fruits de délicieux beignets cuits à la minute. Mmmmmh
Nous emnarquons illico avant que la marée descendante ne bloque la pirogue qui avait remonté le rivage. Sisi, un ingénieusité de Mondo qui avait placé l'ancre l'envers, ce qui a permis à la pirogue de remonter avec la marée montante à 2M du rivage et de rester sur place quand celle-ci s'est mise à descendre. Faut dire que nous sommes entourés de vrais pros!
2 nouvelles haltes pendant lesquelles nous plongeons, admirant les fonds marins pendant que nos marins nous remontent une nouvelle langouste ainsi qu'un énorme poisson : un vivaro des mangroves. Nous ne mangerons pas que du riz ce soir ! Pendant ce temps, Simon sort de la cale des immenses crabes des mangroves. Son absence d'hier doit être la raison de leur présence. Pauvres crabes, pour éviter qu'ils ne s'échappent, Simon les a amputés ... nous abrégerons leur souffrance au repas de midi.
Nous entrons à la voile dans la baie abritant le lieu où nous passerons la nuit.
Nous accostons devant un village typique que Franck nous fit une petite visite. Peu ou pas d'hommes visibles, ils sont soit occupés à pêcher, soit en forêt à la recherche de l'arbre du voyageur dont les feuilles et le tronc sont les matériaux de construction des cases.
Après avoir traversé la baie, nous installons notre campement autour d'une grande hutte sur pilotis que Alefa a fait construire par et pour les habitants du village voisin.
Une petite balade pour nous dérouiller les jambes? Et hop, nous voilà partis pour longer la plage. Nos jambes furent vite déroulées quand nous nous fîmes attaquer par un nuage de mouchettes, dont l'unique but est de vous dévorer de la chair vous laissant vous gratter pour le restant de vos jours. On appelle ça un sprint malgache ! Essoufflés, nous arrivons au moment même où Franck nous préparait la traditionnelle caipirinha, aujourd'hui, celle-ci sera agrémentée de pamplemousse. S'ensuit le repas, nous dévorons le gros poisson pêché ce midi dans une délicieuse sauce pour terminer le repas en compagnie de l'équipage autour d'une bouteille de Dzama Carte Noire. (Rhum de Nosy Be dont la distillerie a malheureusement fermé ses portes lors d'une sombre période de troubles politiques il y a six ans, le drame !)
Bonne nuit.
Recette du jour : La recette du jour est annulée pour raison syndicales et est remplacée par la pensée du jour : Moura Moura (*)
(*) Voir explications précédentes
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